AZERBAÏDJAN-ARMÉNIE : LA GUERRE DES MEDIAS
Etre journaliste n’est pas un métier facile. Il faut trier le vrai du faux, ne pas se laisser manoeuvrer. vérifier, recouper. Il faut savoir rester sourd à la vox populi, nager à contre-courant. S’en tenir aux faits. Informer, tout simplement.
Etre lecteur ou spectateur n’est pas un « métier » facile. Dans le tsunami des medias et des réseaux sociaux, qui charrie des torrents d’informations où la quantité l’emporte sur la qualité, il doit savoir trier le vrai du faux, rester sourd à ceux qui crient le plus fort, nager à contre-évidences. S’en tenir aux faits. S’informer, tout simplement.
Le conflit du Haut Karabagh est exemplaire à ce propos.
Qui a raison, qui a tort ? Alors que les obus ont déchiré la trêve à peine signée samedi, qui a tiré le premier ? Qui est l’agresseur, qui est la victime ? Les victimes, on les connaît : ce sont ceux qui ont perdu leur maison, l’un des leurs, et qui, pourtant, n’avaient rien demandé. Comme toujours.
Mais le public a besoin de coupables et les medias sont là pour livrer une réponse. Pas toujours des faits.
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